L’arbre de vie et l’arbre celtique.

Connaissez-vous quelqu’un ou une qui n’aime pas les arbres et qui assiste sans état d’âme à leur abattage ?

Nos ancêtres Celtes, Gaulois ont dans leurs croyances et traditions réservé une place centrale aux arbres. Salutaires et rassurants dans la cour d’une ferme, sur une place de village où l’on se rassemble pour palabrer et dont on cueille les fruits, inquiétants parmi ses congénères dans les forêts sombres de l’Antiquité et du Moyen Age, endroit qui est plutôt réservé à la chasse au gibier, à la cueillette des champignons, des plantes médicinales par les sorciers et sorcières ou au logement des êtres surnaturels bons et mauvais en tout genre invoqués par les derniers intervenants finissant généralement leurs vies sur des fagots fumants.

La plupart des arbres ayant une durée de vie nettement plus importante que la nôtre sans notre intervention ! Les humains leur ont donné des pouvoirs très proches de ceux qu’ils donnaient aux Dieux, mais différents en tout cas car toujours bénéfiques et rassurants alors que pour les dieux !!!... Surtout quand ceux-ci déchaînent le feu du ciel pour les foudroyer !!
L’ARBRE DE VIE résume toutes les étapes de notre propre existence. Les racines : c’est l’appartenance à une communauté, une famille. Le tronc : le développement et la croissance du corps. Les branches et le feuillage qui se régénère chaque année : l’épanouissement et la plénitude et enfin le développement d’une fructification permettant la continuation de l’espèce.
La plupart de toutes les civilisations du monde lui réservent une grande place dans leurs mythologies, théologies et philosophies. L’arbre aussi représente la connaissance, le renouveau après une catastrophe, et politiquement la liberté et la fraternité. Combien d’arbres ont été plantés dans notre chère République dans cette symbolique où des rondes joyeuses ont pris naissances tout autour.
Il y aurait beaucoup à dire et les pages de la revue n’y suffiront pas.
La représentation graphique de cet arbre ou le chêne est roi, s’inscrit toujours dans un cercle avec en gros un développement égal des racines et des branches. En résumé le rattachement entre la terre et le ciel dans une forme cosmique universelle.
Il existe aussi d’une manière peut-être anecdotique des horoscopes celtiques lunaires ou solaires faisant référence aux arbres de nos régions où chacun se voit attribué des qualités et des défauts selon l’essence d’arbre qui lui ait attribuée par sa date de naissance. Pour l’auteur de ces lignes cela sent le sapin (sans commentaires).

Alain Gauchet

Revue N°2 : la forêt

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